Catégorie : Ressources documentaires – Ouvrages – Recherche

travail social- Recherche : sortir de l’impasse

Dossier – par Laetitia Delhon – Revue Lien Social

Recherche : sortir de l’impasse

Dans le travail social français, chacun cherche sa recherche. En l’absence de contours définis et avec des acteurs qui se disputent une légitimité, la recherche se développe tous azimuts, sans distinction claire entre travaux scientifiques et simples « productions de connaissance ». En ce domaine, la France accuse un profond retard et prive ses professionnels d’un moyen d’émancipation

Dossier à consulter dans la revue Lien Social n°1155

dossier : Une jeunesse fantasmée, des jeunesses ignorées ?

dossier de veille de l’institut français de l’éducation

n° 95, octobre 2014

Une jeunesse fantasmée, des jeunesses ignorées ?

par Rémi Thibert
Chargé d’études et de recherche à l’unité Veille et Analyses – IFÉ

La jeunesse oscille entre la fascination et la peur qu’elle suscite dans la société : la volonté de rester jeune le plus longtemps possible se double de suspicion et de crainte envers cet âge difficile à cerner, que la société cherche à aider ou à canaliser.
Qui sont les jeunes ? Outre la difficulté à déterminer à quel moment commence et à surtout à quel âge se termine la jeunesse, cette dernière est difficile à appréhender : quelles sont les critères retenus pour définir cette période coincée entre l’enfance (ou l’adolescence) et l’âge adulte ? Si pour la Commission européenne est retenu l’âge de 14-25 ans, pour beaucoup d’auteurs, la tranche 18-35 ans paraît plus pertinente. Mais là encore, des différences existent entre pays, au sein du continent européen, mais encore plus entre les pays de l’hémisphère nord et ceux de l’hémisphère sud, tant les réalités sociales sont différentes.
Toujours est-il que la jeunesse fait dans nos sociétés occidentales l’objet de beaucoup d’attention de la part des politiques, locales, nationales et supranationales. Ces politiques révèlent la façon dont les sociétés perçoivent la jeunesse : soit cette dernière relève de la responsabilité des familles, soit de l’État, soit encore de la responsabilité individuelle du jeune. La perception qu’ont les jeunes de leur situation varie fortement d’un pays à l’autre : génération sacrifiée, peu sûre d’elle, devant s’affirmer face aux adultes déjà installés, ou génération positive, confiante, qui met à profit cette période pour « se trouver » et trouver sa place d’adulte dans la société. Les notions de dépendance et d’autonomie sont essentielles pour comprendre comment les jeunes naviguent entre deux âges et comment se passe la décohabitation (départ du domicile parental).
Mais sont-ils intrinsèquement différents de leurs aînés ? Cela ne se vérifie pas sur le plan des valeurs, qu’ils partagent avec leurs parents, rendant la distinction entre jeunes et adultes très floue. En fait, les différences sont plus fortes entre les jeunes de pays différents qu’entre les jeunes et leurs aînés au sein d’un même pays.
Pourtant, il semble que se dessine au fil du temps une jeunesse européenne, toujours plus ouverte à la différence, aux échanges, et plus prompte à communiquer avec ses pairs.
Le dernier Dossier de veille (n° 95) « Une jeunesse fantasmée, des jeunesses ignorées ? » se propose d’explorer cette période de la vie à partir de ce qu’en dit la recherche aujourd’hui.

 

Du travailleur social au travail social dans les collectivités

Étude réalisée en juillet 2014 par des élèves administrateurs territoriaux et dont l’ambition est de faire se croiser les problématiques du travail social et de l’action des collectivités territoriales dans la sphère sociale. Cette étude vise à proposer un regard sur l’action des collectivités en matière sociale et à donner des pistes pour favoriser l’émergence d’un travail social véritablement territorial à même de s’adapter aux enjeux sociaux actuels.

consulter l’étude

Exclusion sociale: les « Publics invisibles » – rapport d’étude

 

 L’observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) a publié en juillet dernier un rapport d’étude sur les « publics invisibles »

Il s’agit d’une étude exploratoire réalisée par le bureau d’études FORS Recherche Sociale à la demande de l’ONPES.

L’étude a pour objectif de constituer une liste raisonnée de six groupes de population pour lesquels l’ONPES pourrait ensuite engager des travaux spécifiques visant à mieux rendre compte des mécanismes sociaux à l’oeuvre dans les processus d’exclusion et de l’impact de la pauvreté sur les conditions de vie. L’objectif est, in fine, de pouvoir à la fois mesurer l’importance de ces populations et adapter les politiques publiques à leurs besoins réels.

Ces groupes sont :
• Les sans domicile stable dont les hébergés chez des tiers ;
• L’entourage familial des enfants placés ou en voie de l’être ;
• Les personnes logées présentant des troubles de santé mentale ;
• Les sortants d’institution dont les sortants de prison ;
• Les travailleurs indépendants pauvres ;
•  Les personnes pauvres en milieu rural.

Des auditions d’experts, chercheurs, professionnels, et associations spécialisées ont eu lieu pour chaque public retenu.

consulter l’article du 4 oct 2014 : Étude sur l’invisibilité sociale : un enjeu de connaissance des personnes pauvres et précaires

consulter le rapport

1 5 6 7 8