Author Archives: icylene03

Compétences : chercheurs et praticiens parlent-ils de la même chose ?

par Olivier Rey (ingénieur de recherche à l’ENS de Lyon)

article publié sur le site Eduveille, autour des recherches en éducation et formation)

La question des compétences dans la scolarité obligatoire en France fait apparaître un décalage significatif entre la reconnaissance officielle de la notion dans le socle commun, son succès relatif auprès de nombreux enseignants et acteurs éducatifs et le faible intérêt que lui porte la recherche en éducation.

(…) Au delà de ce constat élémentaire, on peut surtout s’interroger sur la différence entre l’usage du terme par les acteurs éducatifs et sa perception par les chercheurs.

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L’accompagnement vers l’autonomie des « jeunes majeurs » : rapport d’étude de l’ONED

Réalisé à la demande et avec le soutien de l’Etat, ce nouveau rapport s’appuie sur une précédente étude effectuée en 2009 sur l’entrée dans l’âge adulte et sur la revue de littérature internationale relative à l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes sortant du dispositif de protection de l’enfance réalisée en 2014.

Cette étude poursuit deux principaux objectifs : produire un état des lieux sur le cadre juridique, les politiques et les pratiques menées en France autour de l’accompagnement à l’autonomie des jeunes majeurs ; améliorer les connaissances disponibles sur ce sujet par l’observation des actions mises en œuvre, en lien avec les préconisations issues de la recherche internationale.

L’ONED a ainsi collecté différentes données sur la situation de ce public spécifique en France. Dans ce cadre, un questionnaire a été envoyé aux directions Enfance-Famille des conseils généraux afin d’affiner la connaissance des politiques et des pratiques menées au niveau local. Ces données ont été complétées par des études de documents relatifs aux schémas départementaux de la protection de l’enfance et aux contrats jeunes majeurs. Enfin, l’ONED a procédé à une série d’entretiens avec des jeunes majeurs, des professionnels et des personnes qualifiées, repérées comme « experts » sur le sujet. Une partie de ces entretiens a été réalisée concomitamment à la visite et à l’analyse de services départementaux ou associatifs intervenant en faveur des jeunes majeurs.

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travail social- Recherche : sortir de l’impasse

Dossier – par Laetitia Delhon – Revue Lien Social

Recherche : sortir de l’impasse

Dans le travail social français, chacun cherche sa recherche. En l’absence de contours définis et avec des acteurs qui se disputent une légitimité, la recherche se développe tous azimuts, sans distinction claire entre travaux scientifiques et simples « productions de connaissance ». En ce domaine, la France accuse un profond retard et prive ses professionnels d’un moyen d’émancipation

Dossier à consulter dans la revue Lien Social n°1155

La représentation institutionnelle des jeunes dans l’espace public, entre déficit et instrumentalisation

Rencontres du CRAJEP 2014

La représentation institutionnelle des jeunes dans l’espace public, entre déficit et instrumentalisation

Le mercredi 3 décembre à 18h30

Centre associatif ANADYR 108 route d’Espagne 31100 Toulouse

En présence d’Alain VULBEAU Sociologue, Professeur en sciences de l’éducation Université Paris X Nanterre

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diplôme universitaire Education Populaire et Transformation sociale

création d’un nouveau diplôme universitaire Education Populaire et Transformation sociale à l’IUT carrières Sociales de rennes

Il ouvrira début janvier 2015. Porté par le Département Carrières Sociales de l’IUT de Rennes, il se fait en partenariat avec une petite dizaine de structures d’éducation populaire du territoire breton.
C’est une démarche de formation action, avec 3 jours de cours par mois pendant 10 mois (pause sur l’été) avec l’idée de mettre en place une démarche de transformation sociale sur son territoire de travail / de vie, le reste du temps!

Si vous êtes salarié, prise en charge possible par les OPCA (a appeler d’urgence)

Ce DU
– c’est un diplôme d’un an, de janvier à décembre 2015,
– c’est un espace de prise de recul pour analyser et comprendre son action et son territoire d’implication,
– c’est un endroit pour mêler théories et pratiques plutôt que de les opposer, en se disant aussi que « faire, c’est penser »,
– c’est trois jours de regroupement par mois à l’IUT Carrières Sociales de Rennes (Beaulieu)
– c’est pour pouvoir se dire à quoi ça participe ce que l’on fabrique,
– c’est construit et animé par des enseignant.e.s – chercheur/se.s et des professionnel.le.s de l’animation issu.e.s de différents collectifs du département,
– c’est fait pour réfléchir sur ses pratiques sans perdre de vue que la finalité c’est d’agir,
– c’est pour naviguer entre formation, co-formation, et auto-formation,
– c’est l’espace « du pas de côté » dont on se dit tout les jours qu’il faudrait le faire mais qu’on reporte au lendemain en se disant que…
– c’est le moyen de construire et d’expérimenter la mise en place d’actions de transformations sociales sur son territoire,
– ça vient questionner l’éducation populaire, la solidarité, les droits humains, l’émancipation, …, et la façon dont on traduit en actes ces belles valeurs,
– ça entre dans le cadre de la formation professionnelle,
et c’est davantage présenté sur le site suivant: http://www.iutren.univ-rennes1.fr/formations/DU/DUEPTS/
(contenant 4 pages Formation / Programme / Candidature / Plaquette détaillée / accessibles par un clic)

Les dossiers de candidature sont à déposer avant le 27 octobre au plus tard.

dossier : Une jeunesse fantasmée, des jeunesses ignorées ?

dossier de veille de l’institut français de l’éducation

n° 95, octobre 2014

Une jeunesse fantasmée, des jeunesses ignorées ?

par Rémi Thibert
Chargé d’études et de recherche à l’unité Veille et Analyses – IFÉ

La jeunesse oscille entre la fascination et la peur qu’elle suscite dans la société : la volonté de rester jeune le plus longtemps possible se double de suspicion et de crainte envers cet âge difficile à cerner, que la société cherche à aider ou à canaliser.
Qui sont les jeunes ? Outre la difficulté à déterminer à quel moment commence et à surtout à quel âge se termine la jeunesse, cette dernière est difficile à appréhender : quelles sont les critères retenus pour définir cette période coincée entre l’enfance (ou l’adolescence) et l’âge adulte ? Si pour la Commission européenne est retenu l’âge de 14-25 ans, pour beaucoup d’auteurs, la tranche 18-35 ans paraît plus pertinente. Mais là encore, des différences existent entre pays, au sein du continent européen, mais encore plus entre les pays de l’hémisphère nord et ceux de l’hémisphère sud, tant les réalités sociales sont différentes.
Toujours est-il que la jeunesse fait dans nos sociétés occidentales l’objet de beaucoup d’attention de la part des politiques, locales, nationales et supranationales. Ces politiques révèlent la façon dont les sociétés perçoivent la jeunesse : soit cette dernière relève de la responsabilité des familles, soit de l’État, soit encore de la responsabilité individuelle du jeune. La perception qu’ont les jeunes de leur situation varie fortement d’un pays à l’autre : génération sacrifiée, peu sûre d’elle, devant s’affirmer face aux adultes déjà installés, ou génération positive, confiante, qui met à profit cette période pour « se trouver » et trouver sa place d’adulte dans la société. Les notions de dépendance et d’autonomie sont essentielles pour comprendre comment les jeunes naviguent entre deux âges et comment se passe la décohabitation (départ du domicile parental).
Mais sont-ils intrinsèquement différents de leurs aînés ? Cela ne se vérifie pas sur le plan des valeurs, qu’ils partagent avec leurs parents, rendant la distinction entre jeunes et adultes très floue. En fait, les différences sont plus fortes entre les jeunes de pays différents qu’entre les jeunes et leurs aînés au sein d’un même pays.
Pourtant, il semble que se dessine au fil du temps une jeunesse européenne, toujours plus ouverte à la différence, aux échanges, et plus prompte à communiquer avec ses pairs.
Le dernier Dossier de veille (n° 95) « Une jeunesse fantasmée, des jeunesses ignorées ? » se propose d’explorer cette période de la vie à partir de ce qu’en dit la recherche aujourd’hui.

 

Du travailleur social au travail social dans les collectivités

Étude réalisée en juillet 2014 par des élèves administrateurs territoriaux et dont l’ambition est de faire se croiser les problématiques du travail social et de l’action des collectivités territoriales dans la sphère sociale. Cette étude vise à proposer un regard sur l’action des collectivités en matière sociale et à donner des pistes pour favoriser l’émergence d’un travail social véritablement territorial à même de s’adapter aux enjeux sociaux actuels.

consulter l’étude

Les Jeunes dans l’espace public – présentation des travaux de recherche exploratoire

Dans le cadre de son action de partage et de valorisation des travaux d’observation sociale,
la POSMIP (Plateforme d’observation sociale Midi-Pyrénées) a le plaisir de vous convier à la :

Présentation des travaux « Des jeunes dans l’espace public »

A partir de l’étude exploratoire commandée par la Mairie de Toulouse en 2013

par Véronique Bordes, Maître de Conférences Université Toulouse 2 Jean Jaurès,

Unité Mixte de Recherche Education Formation Travail Savoirs

et

Pascal Jarry, Responsable de la mission jeunesse de la ville de Toulouse

 

Les espaces publics présentent une diversité de formes et d’environnements qui peuvent être étudiés sous différents angles : politique, social, architectural, urbanistique. La jeunesse, quant à elle est multiple, devenant un enjeu politique et social depuis les années 1980.

Lorsqu’une ville s’interroge sur sa jeunesse, les questions d’organisation de l’espace public passent souvent par le problème qu’ils rencontrent face au stationnement de groupes de jeunes. Tous les groupes sociaux peuvent-ils trouver une place dans l’espace public ? Quel usage de l’espace public par les jeunes ? Comment une ville peut-elle permettre à sa jeunesse de trouver une place au quotidien, dans ses espaces ?

  Lundi 13 octobre 2014 de 10h00 à 12h00

Espace des Diversités et de la Laïcité (salle 1)

38 Rue d’Aubuisson, Toulouse

 

S’inscrire avant le 6 octobre à l’adresse suivante :contact@posmip.fr.

Inscription obligatoire et dans la limite des places disponibles.

 

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