Avis de parution « Comment l’éducation est sortie de l’école: pour une sociologie de l’éducation renouvelée »
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de notre ouvrage Comment l’éducation est sortie de l’école : Pour une sociologie de l’éducation renouvelée (Armand Colin). À travers quatre chapitres, nous proposons une sociologie de l’éducation attentive aux reconfigurations contemporaines des mondes éducatifs, qu’il s’agisse des acteurs institutionnels, des professionnels, des familles, ou des espaces – scolaires et non scolaires – où se déploient aujourd’hui les expériences enfantines.
1. De la sociologie de l’école à la sociologie de l’éducation
Ce premier chapitre revient sur les façons dont les sociétés éduquent leurs enfants via l’institution scolaire. Il interroge le rôle de l’école comme chambre d’enregistrement ou catalyseur des inégalités socio-scolaires, et invite à penser l’institution entre héritages, tensions contemporaines et transformations structurelles.
2. L’éducation comme expérience plurielle
Ce chapitre s’intéresse à la diversité des expériences juvéniles : la multiplicité des socialisations, les nouveaux cadres de sociabilité, les espaces où les adolescents apprennent, se forment, se protègent ou se heurtent à des épreuves. Il montre comment les trajectoires éducatives se construisent dans un ensemble de relations – familiales, scolaires, numériques, culturelles – qui ne se résument plus à l’espace scolaire.
3. De l’enfant ordinaire aux enfants extra-ordinaires
Ce chapitre explore les manières dont les politiques publiques, les institutions spécialisées, les dispositifs médico-sociaux, les services sociaux, les associations et les collectivités locales contribuent à catégoriser les enfants. Il met en lumière la pluralité des figures de l’enfance, la multiplicité des prises en charge (éducatives, sanitaires, sociales) et les tensions qui émergent lorsque ces mondes professionnels se croisent, se complètent ou s’entrechoquent dans des espaces éducatifs hybrides.
4. L’éducation face à la question sociale
Ce dernier chapitre analyse les transformations des cadres de l’action publique éducative : dispositifs ciblés, développement de partenariats territoriaux, montée en puissance d’acteurs locaux, segmentation et coordination des prises en charge. Il montre comment l’éducation est désormais abordée comme un enjeu social à part entière, mobilisant une pluralité d’acteurs (collectivités, associations, services publics, institutions sociales, professions éducatives, etc.) dans des configurations où l’école n’est qu’un acteur parmi d’autres.
L’ouvrage souligne ce brouillage des frontières entre instruction et éducation, entre espaces scolaires et espaces sociaux, entre métiers institués et fonctions émergentes, entre pilotage national et injonctions locales. Au fil des chapitres, le livre défend une sociologie de l’éducation renouvelée, capable de saisir l’entrelacement des espaces, des institutions et des acteurs qui façonnent aujourd’hui la vie des enfants.
Nous serons heureux d’échanger avec vous sur son contenu !
Benjamin Moignard & Stéphanie Rubi
Au-delà des tabous, l’artiste plonge son regard dans les profondeurs de l’âme humaine, pour livrer en images des témoignages bruts et puissants. Trois séries de portraits de personnes qui transforment une blessure pour aller sur le chemin de la réparation et dans une vibration positive qui rend possible un meilleur vivre ensemble, aux antipodes de la violence et de l’exclusion.
En lien avec l’exposition, un mur participatif autour des violences faites aux femmes et aux hommes, débat, visites guidées et ateliers
Vendredi 27 septembre à 20h30
Dans un monde où a été instituée la domination masculine, comment se comporter en tant qu’homme et rompre avec des schémas archaïques ? À travers une série de témoignages, ce spectacle interroge les discours virilistes, la masculinité toxique et invite à réfléchir autour des dynamiques de pouvoir, des stéréotypes de genre et des luttes internes auxquelles sont confrontés les hommes dans leur quête d’authenticité.
Voyage poétique et musical rythmé par les paroles de Samîh Al-Qâsim. Le poète évoque sa naissance, son premier souvenir d’enfance, les effets néfastes de la guerre, le chant de résistance 𝘈𝘶 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩𝘦́ 𝘥𝘶 𝘤𝘩𝘰̂𝘮𝘢𝘨𝘦, l’amour de la vie, et le retour après la mort pour raconter l’ivresse de l’errance. (Lecture musicale bilingue français – arabe)
Fanta Sayon Sissoko porte son héritage Griot dans le monde d’aujourd’hui, pour faire de sa musique le lien entre hier et demain. Baouba délivre une musique transpirant les couleurs des Empires Mandingues et Songhaï. Le puissant groove de la section rythmique, enrichi d’une section de cuivres de haut vol, nous plonge indéniablement dans les ambiances sulfureuses des faubourgs africains. 
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